Bibliothèque intelligente dans Solidworks

(J'ouvre ce nouveau sujet, même si ce n'est pas une question, mais plutot un partage)

(Bien sûr il y aura des cas particuliers qui changeront la donne sur certaines choses qui y seront dites)

 

Déjà, il y a un lien important en "les paramètres d'utilisation correcte du fichier" et une bibliothèque.

Et il faut bien séparer la "méthodes CAO pour la bibli" de celle pour faire des "pièces projet".

Quand on fait des pièces projets, en gros on utilise 5% des fonctionnalités-capacités de Solidworks.

Et quand on fait de la bibliothèque de façon avancée (bibliothèque intelligente), on peut arriver à travailler vers 40-80%.

Donc il y a une différence importante.

 

Par expérience au travers de plusieurs entreprises, on voit des mauvaises habitudes qui sont malheureusement majoritaires, que ce soit en pièce projet, ou pièce bibliothèque.
Parfois c'est des gens qui sortent de l'école, et parfois on trouve le fameux style de la "presta extérieure".

Le problème va être de re-utiliser le logiciel "normalement" pour ne pas "empêcher" d'utiliser des fonctions-méthodes plus avancées.

Ce qu'il faut comprendre aussi, c'est comment cela se passe, quand qqun utilise des la "bibliothèque intelligente" avec des mauvaises méthodes-habitudes projets" il ne verra pas la différence, et ne remarquera rien.

Quand qqun à l'habitude de travailler avec les fonctions-méthodes avancées, quand il doit inclure "des pièces de projets pourri" avec des mauvaises méthodes, beaucoup de choses ne marchent plus, des fonctions deviennent bridées, inutilisable...

En gros une bibliothèque intelligente pour être mélangée avec des éléments génériques et ceux par marques.
Ceux par marque, il convient mieux de les ranger avec une arborescence identique à celle du fabricant.
Ceux générique, il faut créer une arborescence par fonctionnalités (adapté aux beosins des utilisateurs, de l'entreprise).


Une vrai pièce de biblio à config gérer par un excel, cela veut dire :

Que c'est seulement l'excel qui contrôle tout, donc l'option "interdire les modifs" est à activé.

Pour rappel, quand on met un excel dans un fichier, l'info peut aller dans un sens (3D-maj-vers-excel) ou dans l'autre (Excel-maj-vers-3D).

Mais à 99.9% des cas c'est le sens 3D-maj-vers-excel qui est choisi.

Attention aux composants multi-matière, il vaut mieux dans ce cas gérer la propriété PRP de façon textuelle par l'excel, et gérer la densité (donc laisser le calcul cdg en auto), ou contrôler la valeur masse et cdg, par l'excel.

De même il y une chose à bien comprendre, quand on utilise une biblio à config, cela veut que dans les BOM d'une mise en plan, on l'utilise en mode 3 (dans la section regroupement des configs, cocher la coche, et mettre le mode 3).

Il convient aussi quand on pose un bom de montage, de mettre "premier niveau" seulement.
On ne pose jamais un BOM en tabulation pour le réduire derrière (aberration !!!).
Et le dernier BOM en mode pièce, convient à certaines entreprises, mais demande de savoir gérer ses découpages d'ASM-montage correctement, et de bien régler les ASM-biblio ou ASM-Const.soudé.
(avantage du mode pièce, permet de voir la totalité des besoins sur un projet, lors d'évolutions, permet  faire la différence, et de regrouper les commandes).

Attention avec un BOM en tabulation, lors du bullage sur plan, parfois le repère de bulle bug (mais cela reste un cas minoritaire, solution, mettre la valeur dans bulle manuellement, et glisser la bulle dans un calque "valeur manuelle" avec un code couleur discrèt, afin que qqun d'autre qui reprenne le plan sache que c'est gérer manuellement).

Et bien sûr dans un plan, on utilise presque jamais des valeurs manuelles, ou nomenclature manuelle ou avec des cases forcer (aberration !!!). Cela doit être prohiber, sauf cas spéciaux, mais dans ce cas utilisation d'un calque dédié, pour le signaler aux autres utlisateurs.

Quand on utilise l'assistant de perçage en 3D, dans un plan on se doit d'utiliser "symbole pour le perçage" car l'un ne va pas sans l'autre (oui, le désavantage c'est de poser la cote sur la face plane, pas sur la coupe, même si il y a une demi-astuce...).

Je pars du principe que les fichiers de base soient "bien configurés" !!!
dimensionnement auto des plans de base, utlisation correcte des filtres, affichages des filetages ombrés dans le 3D, pas les cercles qui traverse le modèle, dans les configs option nomenclature à nom de document, et dans avancées, ne pas cocher supprimer les fonctions. Et etat d'affichages liées (par défaut, cela n'empèche de l'utilisé par la suite).

Quand on construit PRT ou ASM, tout ce qui sert à la mise ne place, à la construction "ne doit pas être montrée" il faut les cacher dans l'arbre de création, et ne pas utiliser les filtres d'affichage (aberration !!!).
Ce qui restera majeur au projet, ou utilise et répétitif pour poser les composants de bibliotèque (exemple plan de pose pour filetage conique), peuvent être laisser montrées, et on désactive alors le filtre.

Je ne parlerais du fait de la cotation dans le 3D, puis imports dans les MEP, cela est un autre débât...

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Une bibliothèque avancée s'utilise avec le panel de conception (à droite dans solidworks), et on gère la représentation bitmap du fichier (option document, qualité image, utiliser vue iso à ne pas cocher), et bien sûr on choisi un point de vue qui parle (et dans 99% des cas, ce n'est pas la vue ISO !!!).


Autre aberration trop souvent vu, c'est l'utilisation à tord et surtout à travers des "références externes". souvent les utilisateurs qui découvre cette fonction l'utilise mal, et après se plaigne du logiciel qui sature, alors que c'est leur méthodologie qui n'est pas bonne.
Dans bien des cas il y a utilisation d'une réf.externe alors qu'elle n'est pas utile.
De plus quand une "référence externe" est déterminée, et qui ne varira pas en position avec des configs d'ASM, il faut la vérouiller, ne pas garder une réf.externe en dynamique pour rien.


Il faut savoir mettre les origines au bon endroit, afin d'avoir les plans de base exploitables.
Et généralement, mettre le plan face en tant que plan de face de la pièce, et le plan de dessus au dessus (au en tant que plan de sol). Et centrée si la pièce est symétrique.


Autre constat : dans une biblithèque digne de nom, la taux "d'import 3D" est très très limité !!!
Pourquoi ? parce que cela sature le logiciel, et après il ne faut pas se plaindre...
Après si l'entreprise travail avec des petits ASM, garder des imports 3D dans la biblio est passable.
Si on travail avec des assemblages de taille-complexité moyenne, voir grande : on ne travail quasi jamais avec des imports 3D... (sauf si manque de temps, mais il faudra y revenir dessus pour en faire un vrai modèle 3D).

Ce principe est de faire correspondre ses 3D par rapport à son besoin final, et de limité la saturation logiciel.


Qqun qui l'habitude de faire de la bibliothèque intelligente, a une grande vitesse de modélisation.
Faire une pièce projet c'est parfois monotone, ça endors... et faire des pièces biblio avancées cela réveil, et c'est intéressant.

De plus, qqun qui a l'habitude de solidworks et qui commence à aller vers une utilisation avancée, commencera naturellement à nommer les fonctions, esquisses, cotes, et cela est très utile pour la biblio. ou même les pièces projets !!

Et il y aussi une méthode qui vient avec le temps, la pratique, c est la cotation totale dans une seule esquisse, et tout le reste de la construction découle d'elle.

Qqun qui maitrise la bibliothèque avancée, sait contrôler et gérer les liens parents-enfants de façon plus poussée (fonction, esquisse, cote, entité d'esquisse même). Car oui il existe des principes de construction, ou évolution "sans casse" dans le 3D, ou les MEP.


On peut commencer avec un excel vide, et le remplir soit même.
Quand on créer un excel avec l'assistant, il répertorie toutes la valeurs à traiter, même celles qui ne doivent pas figurer dans l'excel !!! et là il faut remettre les choses d'aplomb.
ex : si on gère dans l'excel SW-Material@@nomconfig@nomfichier.SLDPRT
Il ne doit pas y avoir $PROPRIETE@Matériau, par contre elle doit bien être présente dans les propriétés à la config, avec comme valeurs le liens vers le "matériau" de l'arbre de création.

Astuce : Si il y a trop de config à reprendre, faire supprimer par l'excel toute les configs sauf l'active (mettre l'active en ligne 2, insérer une ligne en ligne 3, du coup on garde toutes les configs en lignes 4,5,6...). Corriger l'active, puis faire recréer toutes les configs par l'excel (car principe de duplication des prp).


Pour faire apparaitre la matière avec un affichage normal, il faut utiliser une formule text dans excel pour ne prende la valeur de la case qu'à partir du N charactère.

Sinon, c'est pas obligé, tapper la matière manuellement dans le nom de la config est acceptable, avec de la rigueur, il n'y pas de soucis.

Perso, j'utilise un trâme pour la création d'excel dans un 3D, et aussi un code couleur pour les cases avec des formules excel.

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Pour les principes de nommage des configs, c'est en forgeant qu'on devient forgeront.

C'est en faisant des tonnes de biblio à configs qu'on arrive après à mettre des "bons noms de config"...


Il faut avoir de la rigueur, savoir se corriger un minimum avant diffuser-maj un fichier.

Si on a pas cette rigueur, faire une relecture par qqun d'autre.

En gros, toujours prévoir les zéro même avant la virgule, attention au charactère interdit (pour les export nomenclature), toujours voir plus loin, après, les options possibles.

Séparer les critères ou options par " - " est plus agréable à lire.

et les espaces aussi !

Pour les / ou chiffre 3/4", utilisation avant d'un mot "classificateur" puis la valeur 3-4".

3/4" devient donc DN20 3-4" ou DN020 3-4"

Et en gros on nomme, les premiers critères sont souvent en ordre inverses...

Et la matière il ne vaut mieux pas qu'elle soit à la fin (sauf cas particuliers)

Tout cela à pour but ne pas créer des listes saccadées, mais des suites logiques, sachant que solidworks affiache l'ordre avec prise en compte alphabétique...

Quand on est utilisateur, on sera amener de changer de taille plus souvent.
Exemple d'ordre :
Matière-Type-Taille-Genre-Option
Norme-Type-Taille-Genre-Option

Exemple :

Mat-A - 01160 - 0006 x 0200

Mat-A - 01160 - 0202 x 0300

Mat-A - 01160 - 0202 x 1000

Mat-B - 01160 - 0006 x 0200

Mat-B - 01160 - 0006 x 0200 (version gauche)

Mat-B - 01160 - 0202 x 0300

Mat-B - 01160 - 0202 x 1000


Et bien sûr d'un point de vue utilisateur, quand on choisi parmi une config, on veut voir des mots qui nous parlent.
Pas la référence ! (elle s'affichera dans les BOM avec la gestion du "No.PIECE devenu "NUMERO DE PIECE")
Donc cela sera par exemple :
Acier - DN20 3-4" - FM
Acier - DN20 3-4" - MF
Acier - DN25 1" - FM
Inox - DN25 1" - FM

Et dans les BOM on affichera soit une référence fabricants, soit un identifiant unique.


Il faut savoir gérer les identifiants uniques dans une biblio générique.
Exemple :
Norme - taille - matière
Description - Matière

Toujours privilégier le fabricants à un revendeur pour la bibliotèque.
Mais si on n'arrive pas à trouver le fabricant, une triche est tolérer qui est d'utiliser le fournisseurs et sa référence comme identifiant (exemple : Emile Maurin).

Et quand on créer un fichier, il faut avoir un regard élargis sur le produit !!!
voir les options possibles pour plus tard.
Car si il faut renommer des configs, parce que dans quelques années on a besoin d'une option, ou autre.
Ca cassera tout les assemblages...
Avec de l'expérience cela s'acquiert...

Quand on fait une bibliothèque avancée, on y mets tout de suite ce qui sera utilise pour les contraintes 3D, axe de montage, plan de montage... et aussi ce qu'on utilisera dans une MEP, car pas de texte avec des valeurs manuelles, trop grand risque d'erreurs.

Exemple : pour un raccord, on peut créer des propriétés technique ($PRP) comme Dimensions, Raccord_1, Raccord_2, Norme, etc...

Comme ça dans une MEP, on met un annotation qui "appelera" cette valeur, et en cas de modif, il n'y a presque rien à faire dans la MEP, tout ce mettra à jour à partir du 3D.

 

(fin)

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(discussion ouverte, partage méthodologie)

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Et quand il y a plusieurs créateurs d'une telle bibliothèque,

il y a aussi le fait de "savoir lire" les intentions de conception d'une pièce de bibliothèque.

Cela vient avec le temps.

Afin de continuer la pièce sur la même intention, ou de rajouter des choses sans aller "à l'encontre", pour ne pas casser la conception, et avoir pleins d'erreurs derrière.

 

Cela veut aussi dire que ceux qui ne savent pas naviguer dedans correctement, ne sont pas autorisé à la modifier, pour ne pas casser (et ne pas être obliger de réparer derrières les autres).

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Bien des choses étaient intéressantes dans ce discours

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Merci bien !

Je n'ai pas développer plus la question, mais les principes qu'on retrouve dedans sont toujours valables.

Il y eu un "échange d'opinion divergente" sur un autre sujet du forum il y a peu, à propos de la bibliothèque et EPDM, et cela reprenait certains principes cités ici.

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Bonjour Olivier

Très intéressent surtout que je voulais me pencher sur une bibliothèque de fonctions automatisé (quand j aurais le temps).

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Salut, super intéressant ce sujet

je vais bientôt faire une bib pour le Be moi aussi.

Je pensais partir sur un fichier par type et matière.

Par exemple "circlip intérieur en acier" ou "vis H inox A2" pour éviter d'avoir un Méga fichier avec beaucoup trop de configurations.

Vu qu’on a un PDM, il faut faire attention aux propriété perso à mettre dans le fichier bibliothèque pour qu’elles soit bien récupérées dans la carte de données.

Gérer les config par Excel nous permet de faire plein de fonctions sympa pour renseigner les propriétés perso, par exemple les formules "Texte" et "Concaténer" son super utiles pour faire des noms de configurations en auto. Pour les noms de config faut bien faire attention de le ranger par ordre alphabétique, c’est plus pratique pour les utilisateurs, exemple :

Pas super clair :

Ø1

Ø10

Ø11

Ø2

Ø20

Ø25

Ø3

Ø36

Vachement mieux :

Ø01

Ø02

Ø03

Ø10

Ø11

Ø20

Ø25

Ø36

Enfin bien penser à mettre une propriété perso "IsFastener" à 1 ou 0 suivant que l’on veuille que le fichier soit coupé dans les mise en plan et pris en compte dans les détections d’interférences.