Bonjour,
Sur l’utilisation de la méthode Squelette, quelle est la bonne méthode à prendre avec Solidworks ?
Comment vous concevez vos pièces pour qu’elles dépendent bien de votre squelette ?
Puisqu’apparemment intégrer le squelette dans la pièce n’est pas fiable…?
(sujet évoqué dans un autre échange, lancé par FRED78 - « mise à jour de pièce dérivée dans une autre pièce »)
De mon côté, j’utilise cette méthode, d’insérer mon squelette dans une pièce, mais j’ai des gros plantages, et des pièces qui devient corrompues et inutilisables, j’en ai une quinzaine à recommencer de zéro…
Voici la méthode en image :
Note : ce que j’avais fait entre temps pour essayer de contourner mes problèmes de plantage : Vu que mon squelette est terminé et que je ne vais plus le faire évoluer, je souhaite juste m’en servir comme « calque ». Donc je l’ai mis sur le serveur en lecture seule (pour que mon collègue et moi puissions nous en servir en même temps). Et dans chaque pièce que j’ai conçu, j’ai inséré ce squelette, et pour éviter d’avoir des problèmes potentiels liés à des reconstructions, j’ai cassé les liens aux références externes, et verrouillé l’import du squelette.
Cette démarche n’est pas normale, puisque SI je souhaite faire évoluer mon squelette, les pièces ne suivront plus me direz-vous… mais je fais tout ça pour contourner mes plantages intempestifs…
Je cherche solutions pour travailler sereinement (sans l’épée de Damoclès qui attend au-dessus de ma tête.
Donc svp, quelle est la bonne méthode pour concevoir et calquer ses pièces sur un squelette ?
La méthode du squelette est une bonne méthode, mais d’après les images postées j’ai l’impression que vous allez déjà trop loin en terme de quantité d’info dans votre squelette.
Attention également avec la rupture des réf externes. Préférer "Verrouiller les références"→ cela permet de mieux contrôler la mise à jour des réf externes.
Une variante à la fonction « Insérer Pièce » pour la conception basé sur squelette existe : les blocs d’esquisse. Il est possible de lier un bloc à son fichier source.
Personnellement, jamais encore employé cette méthode.
Pour exposer complètement mon point de vue :
Il y a 3 grandes méthodes de conception :
Conception Ascendante (Bottom Up)
Conception Descendante (Top Down)
Modèle Maître (Master Model)
CONCEPTION ASCENDANTE :
Principe :
Conception individuelle des pièces sans réf. externesAssemblage ultérieur pour constitution du produit.
Avantage :
Flexibilité,
Réutilisation des composants,
Flux de travail parallèles,
Optimisation des composants,
Mise en œuvre SolidWorks simple et robuste (pas de réf. externes).
Inconvénients :
Plus longue,
Plus fastidieuse (y compris pour le contrôle des modif.),
Gestion des configurations,
Requière plus de réflexion pour garantir le montage,
Je pense que les deux méthodes sont bonnes.
Mais il faut paramétrer SolidWorks pour que la pièce dérivée (Squelette) se met à jour
Les problèmes que j’ai rencontrés avec cette méthode du squelette sont les problèmes visuels dans un premier temps. Càd que les esquisses à chaque mise à jour sont montrées dans chaque pièce (Vrai aussi pour les plans & Axes).
Dans le cas de la méthode avec la conception dans un assemblage en ref externe. Perso je préfère.
Plus simple de voir si le dessinateur a travaillé avec rigueur. Je n’ai pas vu de problème particulier, de mémoire. Le seul problème que l’on a eu c’est sur un poste en particulier d’un prestataire, le problème était qu’il perdait des liens externes, sans raison apparente. 3D expérience ou autre, One drive, je ne sais quel logiciel foutait la m… . On a solutionné le problème avec un PC à diffusion restreinte non connecté License fixe, et problème résolu.
Dans tous les cas si tu utilises ces méthodes il faut l’utiliser tout le temps, ne jamais faire un élément sans. Et être très rigoureux.
L’avantage de ces méthodes outre le fait de partager des coordonnées communes, est de réaliser des assemblages dédiés au mise en plan. Mais là c’est une autre histoire
Et danS tous les cas les deux méthodes, ONT LEURS AVANTAGES ET LEURS DEFAUTS
Bonjour à vous,
OK, merci, je vais prendre le temps d’analyser tout ça. @Silver_Surfer ; j’aimerai revenir sur ce que vous me dites, « vous allez déjà trop loin en terme de quantité d’info dans votre squelette ».
Pourquoi d’après vous je vais trop loin?
Pour moi c’est mon environnement global de la machine que je dois concevoir, avec ses différents postes qui sont dépendants les uns des autres. Le but étant que chacun de mes collaborateurs puisse développer de leur côté leur sous-ensemble, lié à ce squelette, et que moi, je puisse rassembler tous les sous-ensemble dans 1 assemblage global qui sera la machine. Tout part de la même origine, tout évolue en fonction de mon squelette. Si je dois rallonger la machine, pour y ajouter un poste, je n’ai qu’à modifier le squelette, et tout se met à jour.
J’ai déjà vu des squelettes beaucoup plus complets que celui que je vous présente, ou il y avait l’environnement complet d’une entreprise, avec toutes les lignes de convoyage, et chaque collaborateur travaillait sur 1 poste, et le maitre d’ouvrage actualisait à chaque fin de semaine l’environnement globale de l’entreprise via ce squelette. C’est pour cela que je suis surpris quand vous me dites que je vais déjà trop loin, de mon côté je trouve qu’il n’y a pas grand chose…
Aller trop loin dans cette méthode je ne pense au contraire. Il faut toujours l’utiliser. Car la finalité n’est pas que les coordonnées communes entre toutes les pièces et les acteurs du projets, c’est aussi la fiabilité et définir une source unique de conception dans un ensemble CAO.
Mais la finalité utile et propre à chacun c’est l’assemblage dédié à la mise ne plan, contenant les sous assemblages fixés à l’origine (=fiabilité). Cet assemblage permet de réaliser tous vos besoins pour réaliser vos plans. Il est possible de faire des enlèvements de matière, des configurations, etc…
Attention les modifications 3D se font de préférence dans l’assemblage d’étude, et toujours dans le contexte de la pièce et de son esquisse et fonction.
Les avantages :
Assemblage d’étude stable car une seule méthode est utilisée
Maitrise donc du temps de travail, selon la taille de l’assemblage
Poids de l’assemblage d’étude réduit :
- pas de contrainte, ou très peux
- pas de configuration outre les éléments de visserie ou cas exceptionnelle dans l’assemblage d’étude.
Nomenclature plus facilement réalisable.
Possibilité d’insérer dans l’assemblage d’étude des éléments environnementaux sans alourdir l’assemblage d’étude.