Re, bon maintenant que les gosses sont au dodo :
il vous faudra faire au moins deux simulations distinctes avec des emplacements de masse à distance différents (une à l'extrême limite de porte à faux au centre et dans un angle comme si l'opérateur se penchait par dessus la balustrade). Il faudra aussi faire un simulation avec 3 opérateurs de 95 kg pour se rapprocher des conditions d'utilisations inhabituelles mais sûrement pas si rare. Pour ce type de structure il faut une résistance de 500 kg au m² (mais ça vous le savez)
Du coup avec une charge répartie de 250kg/m² on couvre le cas d'une personne de 90kg sur 0.36m² (carré de 600x600). En règle générale je défini 250 pour une passerelle technique, plus selon les utilisations, et je fait graver une belle plaquette "charge maximale" que je pose sur mes passerelles. Pour le 500, tu as une norme qui impose cela ? Je monte selon les besoins si passage d'engins motorisés
Autre point important : vous pouvez aussi très bien faire votre test sans boulons d'ancrage (même si les connecteurs boulons sont d'une grande utilité pour connaître les forces axiales), il suffit de faire une esquisse de la taille des rondelles et de rendre ces huit zones fixes. Cela vous permet de mieux voir la déformation des semelles du portique.
Mais du coup mon but est de sortir des efforts pour vérifier la dalle ou dimensionner un massif. Impossible dans ce cas je pense ?
Par contre votre client ne doit pas faire l'erreur classique de prendre comme argent comptants les résultats de la simulation. L'ancrage dans le sol dépend de la qualité du béton, de la taille du massif armé et surtout des normes données par les fournisseurs pour les diamètres et profondeur des goujons d'ancrage?
Tout juste. En fait la plupart du temps nous avons la conception et l'installation du matériel, je fais donc mes achats (acier, matériel d'ancrage, visserie, tout de A à Z) je conçois, on fabrique, on fait valider par des organismes de contrôle si besoin (matériel de levage par exemple) et on installe. Dans notre cas, on va percer la dalle pour voir l'épaisseur de cette dernière, et si ça ne suffit pas on fait ouvrir pour couler un massif d'une profondeur suffisante pour les ancrages que j'aurais défini. Par contre le béton c'est pas notre métier donc on sous traite cette partie, à moi de donner les efforts résultants au bétoneu pour qu'il fasse son affaire. Pour cela je lui donne le max d'infos, parfois le moment à la base de mes pieds sorti d'une simu poutre si je veux faire ça vite fait, parfois en effort axial. Là pour le coup je trouve mes efforts ridicules vu ce qu'encaisse les goujons ^^
Je m'occupe de ce qui ne me regarde pas : mais es-tu certain des dimensions de ton HEA.
[HS On]
En plus ils paraissent très surdimensionnés pour la charge
[HS /Off]
Nooooon pas taper la tête
Pas de soucis, on est la pour parler de ça :-)
Par expérience je surdimensionne les structures en porte à faux pour éviter l'effet "ressort" quand on sollicite la partie dans le vide. J'ai déjà un client qui s'est mis à sauter sur une structure qui s'est mise à vibrer, et j'ai fini par devoir renforcer, même si notes de calcul à l'appui et mauvaise utilisation de sa part. Ca pour le coup la statique ne le renseigne pas, et c'est le seul module que nous avons. Et puis si je descend en taille de hea, je gagne 5kg/m (du hea140 au hea120), soit une 20aine de kilos, ce qui ne représente pour ainsi dire rien sur le devis que nous allons faire au client. On bosse au projet unitaire donc l'optimisation on tire un trait dessus pour diminuer le temps d'étude mais tout en construisant d'une manière correcte car au final le but c'est de garder le client.
Voila voila ! Merci pour ta petite vidéo. Je vais relancer une étude statique avec tes hypothèses juste pour voir demain matin.
Par contre, j'ai remarqué que l'effort axial dans les goujons augmentent avec la diminution des diamètres de passage de vis. Je m'explique : J'ai un perçage Ø20 pour mettre des tiges d'ancrages Ø16 (en règle générale on perce à 18 mais selon l'accessibilité pour le perfo j'augmente le diamètre). Donc dans ma simu sur mon diamètre 20 je renseigne une tige de 16, un écrou de Ø30 par ex, ça me donne un effort axial. Cet effort augmente si je garde les mêmes hypothèses mais que je descend le Ø de passage à 18. Tu as déjà eu le cas ?
Par ailleurs, concernant la précontrainte du goujon, je la renseigne toujours à 0 (serrage en couple ou axial c'est égal). Est-ce la bonne méthode ? Car si je renseigne le couple de serrage au final l'échelle de contrainte de von mises aux résultats explose le plafond sur la surface d'appui de l'écrou !
HS- on peut pas quote sur ce forum !-