Bonjour à toute la communauté !
Je me permets de vous écrire pour avoir vos différents avis sur un vaste sujet.... "La gestion des projets dans EPDM". J'ai mis en place EPDM et nous tournons avec depuis maintenant 5 ans avec une liaison avec notre ERP PMI. L'entreprise a énormément évolué et nous souhaitons optimiser d’avantage notre gestion des données techniques.
Nous avons 3 problèmes principaux :
- La gestion des projets Clients (Garder une trace des modifications et un historique sur le long terme sans alourdir les concepteurs)
- La gestion des composants standards du commerce (créer une bibliothèque claire et simple d’utilisation)
- La réutilisation de projet existant (perdre le minimum de temps lors de copie de projet)
- Comment gérer vous vos projets clients composés de sous-ensembles standards et de conception sur-mesure ?
- En creusant un peu dans l’outil d’admin, j’ai noté une section Article. J’ai beau chercher, je ne trouve que très peu d’information sur cette fonction ARTICLE de EPDM. Cela peut-il être une piste pour gérer des composants standards ou des projets ?
- Aujourd’hui dupliquer un projet nous prend énormément de temps car nous devons repasser sur toutes les cartes de données pour les mettre à jour, c’est extrêmement chronophage !
Voilà, pleins de questions et j’espère pleins de réponses et d’avis sur le sujet !
D’avance merci !
Bonjour !
Je te conseille de demander à @Benoit.LF et @flegendre, ceux sont 2 utilisateurs de Lynkoa qui ont mis en place ePDM depuis quelques années dans une entreprise utilisant des standards mais également des configurations clients.
Je pense qu'ils seront en mesure de te répondre :)
Bonjour,
La première question est très très large. Une manière de procéder entre assemblages standard et spécial, c'est de placer les standards dans un dossier dédié et les assemblages spéciaux dans le dossier d'affaire. La numérotation est en générale différente entre ces 2 éléments pour qu'ils soient rapidement identifiables. Pour les assemblages d'affaires, ils sont ouverts uniquements avec des composants en versions d'"époque" et non la dernière version. On a ainsi une image réelle de ce qu'est la machine chez le client. (solution pouvant avoir ses limites dans certains cas précis, mais on y reviendra si besoin). Dites-moi si je dérive du sens de votre question ! :)
Nous n'utilisions pas la fonction article de EPDM. Le numéro d'article était le nom du fichier, qui ne pouvait être qu'unique. C'est je pense le plus simple de gérer ainsi, SAUF si vous gérez plusieurs numéros d'article sur un même fichier, en utilisant les configuratiosn par exemple. A savoir ce que vous utilisez au niveau des nomenclatures.
Pour ce qui de dupliquer un projet, je pense qu'une bonne partie du boulot d'optimisation est à faire sur le paramétrage des cartes de données. Depuis la carte, on peut par exemple "réinitialiser" les données d'indice, et redéfinir les données de l'indice A (Nom : projeteur faisant la copie, date : auourd'hui,...) lors de la copie de projet. C'est une des fonctions de base de EPDM que vous pouvez voir lorsque vous faites un simple "enregistrer-sous" d'un fichier dans le coffre. Des valeur évoluent automatiquement selon le paramétrage. A voir si vous réinitialisez d'autres données.
N'hésitez pas si vous souhaitez plus de précisions. :)
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Merci pour votre réactivité !
Merci @Benoit.LF : Effectivement c'est assez large, c'est pour cela que j'ai besoin d'aide. Nous avons un peu ce fonctionnement aujourd'hui un dossier CLIENT et un dossier STANDARD, avec deux numérotations spécifiques pour les différencier. Par contre, nous sommes en "Utiliser la dernière version sur tout le coffre" et nous gérons en // un fichier EXCEL où nous notons l'indice de l'ensemble CLIENT avec la date.... c'est ce fonctionnement que je trouve pas optimal. Quelles peuvent être ces limites que vous évoquez ?
Nous utilisons également une référence unique par fichier, et n'utilisons pas les configurations.
Concernant la partie de copie de projet, j'ai peur de ne pas saisir vos propos... Quand vous parlez d'optimisation et de paramétrage de cartes de données vous parlez des "valeurs par défaut" et de l'option "remplace le défaut" dans l'éditeur de carte de données ? De notre côté quand nous copions un projet, nous devons revoir son dossier de destination et donc sa numérotation (le dossier d'enregistrement détermine le début de la référence), initialiser les indices). La référence d’un composant est déterminée par son emplacement dans le coffre et 3 numéros définis par le concepteur.
Alors, ouvrir les assemblages d'affaire en "dernière version", je suis d'accord, ça ne semble pas être le plus judicieux. Un assemblage d'affaire étant un élément qui est devenu réel, à mon sens la CAO doit lui correspondre. D'autant plus si vous faites des rétrofit ! Mais ça dépend de votre manière de travailler, et notamment quelle est la limite d'évolution d'un article que vous vous êtes fixé avant d'en créer un nouveau : est-ce que rajouter un perçage pour un passage de câbles est une évolution importante et nécessite un changement de numéro ou une pièce qui était un simple cube et est devenu un gruyère au fil des révisions est une possibilité dans votre entreprise. Si les évolutions sont forcément mineurs (à savoir où on place le curseur), l'ouverture en dernière version est envisageable. Si non, je trouve ça risqué. Et c'est dommage de gérer un fichier Excel quand on a un système de le faire à votre place sans erreur.
La limite que j'évoque est l'inconvénient d'un avantage d'EPDM : dans votre cache local, vous n'avez qu'une version de chaque fichier. Prenons un exemple, si dans votre assemblage d'affaire vous faites appel à un assemblage standard et que quelques années plus tard, lors d'un rétrofit, vous ajoutez un second article avec le même numéro et ayant évolué, vous ne pourrez pas avoir sur votre CAO une représentation de la réalité. Soit vos 2 éléments seront à l'ancienne version, soit ils seront à la nouvelle.
Pour le numéro d'article, je resterais alors sur l'utilisation du nom du fichier.
Pour l'optimisation, c'est effectivement de "valeurs par défaut" et de l'option "remplace le défaut" dont je parlais. Vous les connaissez, c'est parfait, ce n'est pas le cas de tout le monde. L'initialisation des indices va se faire par ce biais. Pour ce qui est de renommer les fichiers et changer leur dossier, utilisez vous le bouton "Transformer/Remplacer" quand vous êtes dans la fenêtre de copie d'arborescence ? Il permet à peu près les même options que la composition à emporter de SolidWorks, c'est par là que l'on peut modifier en masse un fragment de codification ou un chemin de dossier.
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Difficile à dire pour les évolutions, nous partons du principe qu’un indice sur une pièce garantie ça rétrocompatibilité et qu’elle puisse se monter en lieu et place. Si l’évolution est trop importante, nous changeons de référence. Si j’ai bien compris avec l’histoire du cache local il n’est pas possible d’avoir à terme dans un assemblage d’affaire la pièce A à l’indice 01 et cette même pièce A à l’indice 02 ?
J’ai découvert la réelle utilité de ces fonctions « remplace le défaut » et « valeurs par défaut » il y a peu de temps lors justement de copie d’élément. J’utilise également la copie d’arborescence mais les fonctions « Transformer/Remplacer » ne me permette pas d’accéder à des modifications en masse de variables sur les cartes de données. Je ne peux « que » modifier le nom du fichier mais sans modifier sa carte de données.
Hors pour nous, la référence renseignée sur la carte de donnée détermine le nom du fichier et non l’inverse et à chaque archivage la variable REFERENCE devient le nom du fichier via un DISPATCH.
Des utilitaires présents dans MyCadTools ou MyPdmTools ne pourraient répondre à ce besoin de modification de carte de données en masse ?
Encore merci pour votre retour
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Oui c'est généralement la règle de la "rétrocompatibilité" qui prévaut, mais dans certains cas elle a ses limites, surtout si vous ouvrez tout en dernières versions : "Tiens j'ai un grand trou pour passer mes câbles pour le rétrofit" et finalement "Ah pas de bol, y a pas de trou j'ai l'indice A de la pièce... Michel, ramène le chalumeau on va faire une retouche ! :/". Je grossis un peu le trait c'est vrai ! :)
C'est bien ça, la pièce A ne peut-être affichée qu'à l'indice 01 ou 02 (ou plus exactement dans sa version équivalente) mais pas les 2.
Je comprends mieux vos difficultés. Vous fonctionnez à l'inverse que ce qui est généralement fait. L'outil MyCADTools est BatchProperties, couplé à une licence MyPDMtools pour travailler sous EPDM. (voir image). Pouvez-vous nous détailler un peu votre codification pour éventuellement vous proposer une méthode ?
De rien pour les retours, les sujets de méthodologie et EPDM m'intéresent fortement ! :-)
screenshot1941.jpg
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Ça me plait bien votre exemple car c’est clairement ce qui se passe, en mode un peu moins « bourrin » ;-), on est plus forêt que chalumeau chez nous mais l’idée est là.
De notre côté, la REFRENCE d’un élément .sldprt ou .sldasm est la concaténation de plusieurs variables :
PREFIXE_DOSSIER : 0000 à 9999 (généré automatiquement en fonction du dossier)
PREFIXE_SOUSDOSSIER : 00 à 99 (généré automatiquement en fonction du dossier)
TYPE_DE_DOC : E ou M (généré automatiquement en fonction de l’extension)
N°_CHRONO : 000 à 999 (N° défini par le dessinateur)
REFERENCE = PREFIXE_DOSSIER+ PREFIXE_SOUSDOSSIER+ TYPE_DE_DOC+ N°_CHRONO = 000099M123.sldprt
Quand l’utilisateur enregistre sa pièce dans le coffre (exemple dans le dossier 000099) pour la première fois, c’est un N° de série temporaire qui est donné (par exemple abcdefg.slprt), la carte de données s’ouvre, il renseigne son N°CHRONO (exemple 123) puis archive la pièce. Le Dispatch se lance et « abcdefg.slprt » devient « 000099M123.slprt ».
Ce dispatch est exécuté à chaque archivage, donc si on modifie le N°CHRONO pour mieux ordonner son dossier de conception par exemple, la référence change de nouveau. (sous réserve d’être dans un état du Workflow autorisant cela).
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Les exemples c'est tojours plus clair ! Je n'ai jamais eu non plus le cas de sortir le chalumeau ! :)
Dans votre cas, dans la mesure où votre arborescence de dossiers est déjà existante, si lors de la copie d'arborescence vous indiquez le bon dossier de destination des pièces, il doit y avoir possibilité de récupérer automatiquement les valeurs PREFIXE_DOSSIER et PREFIXE_SOUSDOSSIER (je mets le conditionnel, je fais ça de mémoire et ça date de près de 3 ans !). On peut normalement récupérer une propriété du dossier parent. Pour le chrono, vous n'y couperez pas, ça restera une intervention manuelle à moins de vous lancer dans le développement d'un nouveau dispatch.
Je trouve votre démarche de renommage systématique très intéressante.
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Effectivement dans la nouvelle carte de données (de la pièce copiée) j’ai bien les nouveaux PREFIXE_DOSSIER et PREFIXE_SOUSDOSSIER mais comme REFERENCE est la concaténation de plusieurs variables, elle ne se met à jour que si je manipule une de ces variables (quitte à juste faire un espace et le supprimer, cela suffit pour forcer la mise à jour de REFERENCE)
2015-08-19_10h39_25.png
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Le rafraichissement est quelque fois une difficulté. Et je ne suis pas sur qu'il y ait une solution. Comment est gérée cette concaténation ? Via la carte de donnée ou un dispatch ?
J'en est bien peur, c'est la carte de données qui fait la concaténation.
Et est-ce qu'un archivage remet à jour la référence ?
Il me semble que nous avions eu ce soucis, on récupérait comme référence le nom du fichier sans extension, et nous avions dû ajouter une commande par le clic droit "Mettre à jour la référence" via un dispatch.
Du coup on a une peu dérivé des questions du début ! :)
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Passer par le dispatch pour mettre à jour la REFERENCE s'est ce que je suis en train de tester, ça fonctionne pas trop mai mais dommage que cela ne soit pas automatique.
Oui pour le sujet initial, je crois que j'ai déjà quelques pistes.
Je vais fermer le sujet.
Merci beaucoup et au plaisir d'échanger de nouveau.
Mais jutes une question en passant, normalement il est possibile d'automatiser dans un workflow justement ce dispatch non ?
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Aurélien a raison, je crois qu'on peut éxécuter un dispatch via le flux de travail.
A bientôt ! :)
Oui Aurélien Fives, on peut le faire dans le workflow mais par expérience j'évite car niveau performance dès que le Dispatch est trop volumineux c'est pas top.
En général j'évite les Dispatch, 1 ligne de dispatch = quelques milisecondes X le nombre de ligne x le nombre de fichier = de gros ralentissement.
J'ai eu jusqu'à 25 secondes par fichier pour un dispatch... autant vous dire que quand il était exécuté sur de nombreux fichiers c'était peu réactif... d'autant plus qu'il n'y a pas de message quand le dispatch se termine.
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Ah très intérréssant ça ! J'ai déjà effectué une petite formation découverte de l'administration EPDM, je pense que cette question viendra lors de ma prochaine étape de formation :)
@BenoitLF a déjà tout dit, ....
- Comment gérer vous vos projets clients composés de sous-ensembles standards et de conception sur-mesure ?
C'est part le N° des fichiers et son emplacement dans le coffre fort qu'il est le plus simple de faire la différence entre ces 2 types d'assemblages, mais pas seulement:
Depuis l'EPDM, il me semble que nous avions aussi des différences sur:
- Les Worflows
- Les cartes de fichiers
- Les propriétés
Pour l'architecture du coffre et les Noms de fichiers, voila ce que nous avions fait: voir en pièce jointe.
sw_struture_fichier_databem_epdm.xls
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