Jusqu'à maintenant, nous gérions l'indice de révision dans la propriété "Révision" du fichier 3D (pièce ou assemblage). Cet indice était ensuite repris sur la mise en plan via l'utilisation d'une note contenant $PRPSHEET"Révision" qui va chercher la propriété du fichier 3D.
En parallèle une propriété "Révision" existe dans la mise en plan et est liée au tableau de révision SW de la nomenclature. A chaque révision, nous modifions donc tout d’abord le fichier 3D puis nous incrémentons le tableau de révision SW de la mise en plan pour mettre le descriptif de la modification, date. L’incrémentation du tableau met à jour la propriété "Révision" de la mise en plan.
L’intérêt principal de ce système est d’avoir l’indice de révision sur le 3D et donc sans avoir à ouvrir la mise en plan.
Le passage à EPDM implique que la gestion des versions et révisions sera directement accessible via l’interface EPDM.
Ma question est donc : est-ce que cela sert toujours à quelque chose de gérer la révision via le fichier 3D (cela oblige à monter une révision sur le 3D à chaque révision du 2D) ?
Faut-il que nous changions notre méthodologie et que nous ne gérions plus que la propriété « Révision » du fichier 2D ?
Cela permettrait par exemple de ne monter une révision sur le 2D sans avoir à toucher le 3D dans le cas d’un ajout / modification de nota.
Comment gérez-vous les révisions avec EPDM pour vos mises en plan ? Pour vos fichiers 3D ?
Merci pour vos commentaires et votre retour d’expérience
Dans mon ancienne boîte, j'avais mis en place avec @flegendre le système suivant pour la gestion des indices 2D/3D avec EPDM.
Les informations de révisions (indice, date,projeteur, commentaire...) étaient stockées dans le 3D. On renseignait ces informations dans la carte de données du 3D. Le 2D récupérait ces même données par un mappage via EPDM (copie des propriétés) et sa carte de donnée avait les même champs que le 3D, mais aucun n'était éditable, pour que les éléments ne proviennent bien que du 3D.
Donc lors d'un changement d'état via EPDM pour monter un indice, le système incrémentait l'indice du 3D, et laissait le champs libre pour la description de la modification.
Du coup, si la modification ne concerne qu'une modification du 2D, on pouvait modifier la description par la carte de donnée du 3D, sans avoir à ouvrir le 3D avec SW.
Autre points, comme les pièces pouvaient être amenées à évoluer régulièrement, nous gardions un historique des modification sur 4 lignes :
A - - -
B A - -
C B A -
D C B A
E D C A
F E D A
...
En espérant avoir été clair et utile :)
Edit : pour nous, le 3D et le 2D avaient forcément le même indice, mêem si la modification ne concernait que l'un des 2.
En ce moment nous gerons les indices avec EPDM, par contre la table de révision est stockée dans les propriétés du plan. En lisant la solution de Benoit.LF je me rends compte que notre solution n'est vraiment pas la bonne. En effet comme il est possible de modifier la pièce sans modifier le plan ou l'inverse, je me retrouve avec des plans qui n'ont pas le même indice que la pièce, pour moi ce n'est pas logique.
Il est bien d'avoir un "Quickchange" pour faire une modification sans prise d'indice à réserver aux modifications mineurs (orthographe, mise à jour...)
La description de la révision récupere le commentaire (obligatoire sur chaque transition) que l'on doit mettre lors du passage valider->modification, on peut quand même le modifier après coup.
Je regrette juste que l'on utilise plus la table de révision des mises en plan car on pouvait lier les bulles de révision.
(c'est possible de lier cette table avec les proprietes EPDM mais c'est pas terrible)
@yoan: la table de révision SolidWorks c'est pourri même sans l'EPDM, il vaut mieux gérer le tableau des indices avec des propriétés personnalisées dans la pièce et non dans la mise en plan : c'est la pièce 3D qui est "maitresse" et la mise en plan est "esclave".
Dans la méthode décrite par @Benoit.LF, il y a bien la possibilité de faire des modifications mineures sans changer l'indice de le pièce. Dans ce cas dans le WF nous avions le choix entre modification avec indice ou modification mineure.
D'accord avec toi flegendre il faut pouvoir faire des modifs mineures. J'ai bossé plusieurs années sans et c'était très genant : les correction mineures n'étaient pas faites par "peur" de prendre un indice avec le boulot que ça implique pour le reste de la société, mise à jour gamme, programme de fabrication...
Ce qui est bien avec la table de révision de Solidworks (et c'est le seul point positif que je vois) c'est le lien avec les bulles de révision : tu effaces la ligne, la/les bulles sont supprimées, pratique quand tu reparts d'un plan existant avec de nombreuses et bulles de révisions.
Il va falloir que je fasse modifier notre workflow pour gerer les révisions dans la pièce.
Merci à Yoann et Flegendre pour leur participation au débat ;-)
Nous avons bien prévu la modification sans révision (nous gérons des pièces avec un seul plan pour plusieurs configurations de longueur, nous ne voulions pas avoir à monter des révisions à chaque création de configuration de longueur).
Je pense que nous allons aussi prévoir le décrément de révision (nos plans sont approuvé par des clients parfois pénibles sur les indices). Avec quelque chose dans ce style : http://blog.capinc.com/2013/06/how-to-roll-back-a-revision-in-enterprise-pdm/
Dans votre système, toutes les infos de révisions (date, noms, commentaires...) sont donc dans des propriétés du fichier 3D.
Par contre comment faites vous pour garantir la sunchronisation des révision EPDM entre le 2D et le 3D? Vu que le 2D et le 3D sont des fichiers différents, il est possible de monter une révision sur le 2D sans en monter une sur le 3D et réciproquement il est possible de monter une révision sur le 3D sans en monter une sur le 2D non ? Vous avez mis en place des bridages dans le WF empechant la montée d'une révison indépendamment entre les 2 fichiers ? (et dans ce cas un peu d'explication sur la méthodologie de bridage serait la bienvenue) C'est aux projeteurs de faire attention et de bien cocher les bonnes cases lors du passage de révision ? (et là comment faite vous pour rattraper les inévitables erreurs ?)
Oui tout est renseignable depuis le 3D. Le 2D ne reçoit que la copie de l'information des 3D.
Sur EPDM, quand on demande un changement d'état sur un fichier SW, une fenêtre apparait avec le fichier "complémentaire" : si je change l'état d'un 3D, le 2D vient avec et est automatiquement coché pour suivre la même évolution (question de paramétrage), et inversement 2D/3D.
Donc si on arrivait à une désynchronisation des indices EPDM, ce serait dû à une action volontaire des utilisateurs, notamment en ayant décoché un des deux fichiers dans la boite de dialogue.
Du fait de cette fonctionnalité, pas de bridage jugé nécessaire au niveau du WF.
Si ça venait à arriver, par exemple le 2D à un indice supérieur, Il faudrait faire passer un indice au 3D seul, en décochant le 2D dans la boite de dialogue de changement d'état.
On peut aussi créer des boucles dans le WF du genre "Indice -1" et "Indice +1", réservés aux administrateurs. Mais vous pourrez toujours les rajouter ultérieurement si le besoin s'en fait sentir.
Nous mettons en place un workflow similaire avec le 3D pilotant le 2D.
Si j'ai bien compris les éléments de @Benoit.LF et @flegendre : les fichiers 2D et 3D passent simultanément par les mêmes transitions du workflow afin de garder le même indice, n'est pas ?
Est ce que la gestion de l'historique des modifications est pilotée par le workflow ?
Lors de nos développement, les 2D sont créés après plusieurs que plusieurs indices sur le 3D. Est il tout de même possible de synchroniser les indices du 2D et du 3D ?
Oui on transitionne les 2D et 3D en même temps : du coup leurs indices de révisions montent en même temps.et chaque fichier a son propre indice de révision.
Il est à noter que d'avoir un indice sur les 2d et sur les 3D permet de détecter plus facilement les soucis de génération automatqiue de pdf où un des 2 fichiers n'est pas dans la bonne version : il suffit de comparer la table de révision (qui récupère l'indice de la mise en plan), et d'une propriété du cartouche qui va chercher l'indice de révision du 3D. Quand les deux ne sont pas en phase cela veut dire que le pdf a été généré avec une des 2 fichiers dans une version antérieure.(malheureusement trop fréquent sosu epdm 2015. (j'espère que ce point sera amélioré avec la version 2020 du script vu que nou svenons de migrer).
NB : nous avons aussi créé un bypass dans le workflow pour mettre à jour le 2d ou 3d sans monter d'indice. Cela permet de faire des modifcations ultra mineure sur les fichiers sans avoir de redifusion (ajout de cotes pour information...)
Est ce qu'il s'agit d'une table de révision pilotée par des variables/PP et le workflow ou de la fonction table de révision de PDM/SW ?
Est il possible de synchroniser (sans passer par des boucles +1 manuelles), l'indice du 2D avec le 3D si le 2D est créé après plusieurs indices du 3D (par exemple le 3D est à l'indice 3 et le 2D est créé à ce moment ?) ?
je reprends le discours car je n'arrive pas à exploiter la table de révision de SW dans PDM : je peux incrémenter une ligne, mais pas plus.
Jusqu'à maintenant nous gérions les tables de révision sur 4 lignes, avec 4 variables à rotation. Nous voudrions changer de façon de ne pas perdre les indices et pouvoir en ajouter jusqu'à plus de place (j'exagère..).
J'ai crée les variables, mis à jour les workflow pour les incrémentations, la carte du 3D pour l'insertion des textes, modifié les paramètres de "Revision Table" dans SOLIDWORKS pour qu'elle pointe sur les bonnes variables et modifié les variables rappelées dans le tableau qu'on insère dans la MEP.
J'arrive à insérer la première ligne (Émission du plan, avec un "tiret"), puis côté tableau c'est le silence. Sur le cartouche pas de problème car je rappelle la variable de l'indice.
J'ai lu les différents posts sur le sujet et il me semble d'avoir compris qu'utiliser la "Revision Table" de SW est une mauvaise idée et une pire expérience et il faudrait donc utiliser des variables. Ma question est donc : comment utiliser des variables si on ne connaît pas le nombre final des révisions ? Est-ce que PDM peut créer une matrice des données qu'on insère pour les indices de révision ? Si oui, comment récupérer les données et les transcrire dans une table ?
Pour moi pas forcément besoin de faire quoi que ce soit si c'est juste pour accéder aux informations recherchées de façon très ponctuelle.
Grâce à l'historique de EPDM on peut retrouver les valeurs renseignées précédemment (il suffit d'ouvrir un edrawing de la version considéré dans l'historique du fichier pour avoir accès aux différentes propriétés de ce fichier à cette version)
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Si vous voulez avoir les valeurs sur le plan c'est une autre histoire : il faut effectivement rajouter des lignes (et les propriétés associées) pour pouvoir remplir le tableau de révision.
Ne pas oublier de modifier aussi le workflow pour faire le décalage des propriété de révision (quand on monte une révison, on dit que la rev1 deviens la rev2 et ainsi de suite sur toutes les variables remplissant le tableau de révision : c'est ultra pénible à faire mais obligatoire pour que cela fonctionne).
Cela fait quelques lignes à rajouter (ci dessous ma transition avec 'seulement' 6 niveaux sur la table de révision....) :