Bonsoir
Je ne vois pas ce qui vous permet de dire que SW est obsolète.
Ce que vous indiquez de façon un peu abrupte procède à mon humble avis d'une analyse parcellaire.
Tout d’abord au moins deux de vos assertions disant que « « jamais etc… » » sont erronées
Je crois que vous devriez vous renseigner auprès des concepteurs de SW aux USA qui vous montreraient tous les petits bouts de process qui sont déjà multi-coeurs comme par exemple le chargement des pièces.
On ne peut pas juger de l'obsolescence d'un logiciel sur une seul critère qui serait celui de la non utilisation du multithreading. Regardez sur une journée combien de temps votre cerveau vous rend inactif pour cause de gamberge intense, ce n’est pas le logiciel qui va le moins vite.
Car la VA c’est votre intelligence plus que le logiciel.
Les logiciels qui sont frappés d'obsolescence disparaissent bien vite du paysage (en 40ans j'en ai vu disparaitre des centaines dont des best-sellers). Or : SW comme Inventor, Créo, etc... utilisent avant tout des fonctionnalités pour les concepteurs et ce dans de multiples métiers et par seulement pour les fabricants de bilboquets bretons influencés par les rayons gamma par vent de noroît. Et si l'on regarde bien il y a eu en dix ans des évolutions considérables dans les fonctionnalités.
Il est probable que vous n'utilisez pas un 15 tonnes pour aller acheter une tablette de chocolat au prétexte qu'éventuellement il pourrait y avoir une promotion de 5 tonnes de chocolat pour un euros de plus. Donc une machine puissante fonctionne mieux sans qu’elle utilise obligatoirement du multi-coeur. Par contre prenez un ordi pourri ou une tablette et vous verrez combien cela rame.
Tous les éditeurs de logiciel et énormément d'autres entreprises de tous les secteurs intègrent les technologies crées et développées par d'autres ce qui ne le veulent pas au prétexte que c'est NIH le paye un jour ou l'autre (Cf Samsung récemment avec son téléphone).
J'utilise dans mon travail des gros assemblages de plusieurs milliers de pièces qui bougent dans tous les sens (cinématique presque complexe) et le temps de chargement ne dépassent pas 10 secondes depuis la V 2015.
Les temps d'actualisation ne prennent que quelques fractions de secondes.
Tout est beau me reprocherez-vous !
Et bien non !
Il y a bien des reproches de base que l'on pourrait faire au logiciel dont le très gros défaut selon mon expérience quotidienne est de mal gérer la mémoire ce qui entraine des plantages ou des fausses erreurs, voire provoque la corruption de fichiers. Quand je vois que cela commence à patouiller je ferme SW et le reboot. Et tout redevient normal.
Le second reproche que je ferais c'est inhomogénéité entre certaines fonctions : un peu comme si des fonctionnalités rajoutées dans une version plus ancienne avait été un peu bâclées et plus jamais revisitées.
J'ai une expérience de plus de vingt ans dans l'architectures des systèmes d'informations dans deux très grosses entreprises et bien je peux vous dire que vouloir réécrire un logiciel de plusieurs millions de lignes de codes et une vraie galère surtout pour le débugging, Alors personne ne prend le risque. Cela arrive lorsque des systèmes d'exploitation sont arrêtés (IBM est coutumier du fait). Dans ce cas, on utilise des moulinettes qui convertissent l'ancien code mais il ne viendrait à personne l'idée de tout réécrire.
Pour terminer une information que vous n'avez peut-être pas c'est Nvidia sort les premiers GPU dédiés au Ray-Tracing avec sa nouvelle architecture Turing, mais surtout qui fait du raytracing en temps réel et SolidWorks est dans le coup. Ceci dit le nombre de gens qui font du vrai rendering de qualité avec solidworks ne sont pas légions.
J'avais plus vite fait de faire le rendering sous modo 901 que d'utiliser l'ancêtre de photoview.
Regardez la nouvelle version 2019 de SW et comprenez pourquoi on commence à avoir des fonctionnalités que se rapprochent petits à petits des logiciels Nurbs. Et quel lien, entre ces nouvelles fonctionnalités de modeling, peut-on faire aussi avec l’optimisation topologique
Les américains disent trend is not destiny.
Aujourd'hui il y a en dehors de CATIA qui joue dans une autre catégorie six logiciels de CAO ont, à peu près le même niveau et beaucoup d'autres qui jouent en troisième division.
Pour une entreprise qui veut passer du logiciel quichemolle à tartequiche : c'est une décision très lourde surtout pour la conversion et l'utilisation de vieilles conceptions. Sans compter le temps qu'il faut investir en formation pour utiliser correctement le nouveau logiciel. J'ai abandonné Inventor qui avait un dysfonctionnement rédhibitoire par rapport à mon activité et bien j'ai perdu plus d'un mois pour maîtriser à peu près SW.
Lorsque vous avez une dizaine de collaborateurs et des milliers de pièces, on n'y regarde à deux fois avant de changer.
Cordialement