Bonjour Mezlo4763
J'ai l'impression qu'il y a une grosse confusion de vocabulaire (ou alors je n'ai jamais rien compris et depuis le début à la simulation, ce qui est possible).
Je m'explique ! ;-)
La simulation avec Solidworks ne se fait que dans le domaine élastique et jamais dans le domaine plastique.
Pour que l'on soit bien d'accord sur le vocabulaire, il faut savoir que plastique veut dire qu'il y a eu déformation définitive de la matière : comme, lorsque l'on a plié une tôle, que l'on a fait un emboutissage.
Le critère de ruine ne peut être déterminé puisque la limite d'élasticité Re est la limite ultime à ne pas dépasser. (il suffit d'ailleurs de voir les variations des résultats dans les tests de rupture sur des pièces qui ne sont pas des éprouvettes.)
Toutefois les contraintes réelles subies peuvent être plus élevées que la contrainte calculée notamment due aux concentrations de contraintes (entailles, trous, chanfreins, congés…)
Comme mentionné précédemment, la limite d'élasticité ( Re ) est souvent une limite ultime à ne pas dépasser pour des pièces en service. Cependant, la contrainte réelle que subissent les pièces peut être plus élevée que la contrainte que l'on calcule ; en effet, en fonctionnement l'effort peut être plus élevé que prévu, et en ce qui concerne les pièces, les variations de forme (entailles, trous, congés…) entraînent des concentrations de contraintes. Dans tous les cas, la contrainte nominale, si elle correspond à une condition d'équilibre statique, doit rester inférieure à la limite d'élasticité.
Pour prendre en compte ces phénomènes imprévus, on utilise une valeur-limite pratique Rp qui est inférieure à Re. Pour parvenir à définir une valeur correcte, il faut utiliser un coefficient de sécurité (S). En fonction du domaine d'utilisation de la pièce, c’est pourquoi on divise le Re par S.
Si l’on dépasse la limite d’élasticité avec le coefficient de sécurité, on considère que le système est défaillant et que cela constitue d’une certaine façon le critère de ruine.
Cordialement