Bonjour jojo4008
Cela mérite discussion pour plusieurs raisons (c'est en tout cas mon point de vue)
1° pour ce qui est du print 3D ce n'est pas parce que l'on doit générer du STEP qu'il faudrait mettre les tolérances par avance.
D'ailleurs, le STEP n'est déjà plus de la conception mais quasiment de la fab. De plus le respect des tolérances et surtout la répétabilité des tolérances est très aléatoire en print3D et dépend beaucoup de la technique (poudre ou fil). En technique poudre, c'est le 0.1 mm et encore pas partout et la répétabilité est entre 0.3 et plutôt 0.5 sur des distances courtes.
2° s'il existe des tolérances et les normes dont la cotation GPS -que bien peu maîtrisent d'ailleurs- ce n'est pas pour se faire plaisir, mais c'est parce que cela répond à un besoin mécanique précis.
3° la précision coûte cher car entre faire un trou dans une plaque l'alu avec une fraise Clarkson c'est 0.05 mm (un simple foret en réalésage vous garantit selon le diamètre entre 0,05 et 0.07mm, et pour plus de précisions, c'est la tête à aléser (en dehors des CNC).
4° la précision nécessite d'avoir un service de métrologie tempéré avec des pièces stabilisées en température.
J'ai vu trop de plan avec des cotes 0.05 pour des passages de vis ou comme dans l'aviation 0.05 pour des passages de boutons poussoir pour ne citer que cela.
Pour en revenir à la discussion, à faut-il tolérancer dans le plan 3D je dis « oui » mais intelligemment.
Je mets un tolérancement général à 0.5 mm ou 2mm selon la taille et le mode de Fab et des tolérances spécifiques lorsque c'est nécessaire (typiquement la très célèbre H7et son copain g6 ). D'ailleurs, il serait vain de mettre des tolérances alors que les chaînes de cotes ne seraient pas maîtrisées.
Tout dépend si l'on des assemblages de mécanique de précision typiquement des arbres avec roulement et engrenages dans tous les sens et des contraintes thermiques ou de pression ou si l'on fabrique des brouettes ou même du mécano-soudé.
Quant à penser que la précision des machines devenant tellement exceptionnelle que l'on a la cote (pour citer @Sylk précision des usinages sera très largement accrue, voire avec une tolérance zéro.) et bien c'est une illusion. Car même avec les CNC actuelles le coût horaire d'une machine est élevé, car il faut préparer les programmes en amont et la métrologie révèle quand même des écarts.
Donc, le débat me paraît être plutôt sur les print3D ou lorsque l'on veut de la précision, il faut faire de l'usinage en reprise.
Donc, le plan n'est que le reflet de ce que l'on veut faire in fine, mais sans rien oublier de la finalité, ni des contraintes d'usinage en fonction du matos de l’atelier ou du sous-traitant.
Cordialement