SW : Design et tolerancement

Vaste sujet...

Bonjour !

J'ai dessiné deux pièces qui s'emboite, cote pour cote, et j'en suis a la mise en plan avec tolérance. et je me pose des questions.

Ma question est la suivante : Lors de création de pièces et d'assemblage, rajouter vous directement sur la pièce le -0.1mm qui va bien ou vous les dessiner cote pour cote. Le reste ce faisant a la mise en plan.

 

 

merci d'avance.

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Bonjour

Personnellement je met toujours les tolérances dans le modèle 3D.

En effet avec la 3D on conçoit tout directement comme on le faisait autrefois à la planche à dessiner (en 2D).

Je n'ai pas vérifier mais il y a feed back pour toutes les modifs faite dans la MEP répercutées dans la 3D. Donc ta 3D finie par avoir les mêmes tôlérances. (à vérifier que pour les cotes c'est aussi vrai rétro-feed back). De toute façon si tu utilise l'assistance pour les perçage est tôlérances sont d'office dans le Modèle 3D.

Je pense aussi que c'est une bonne hygiène car il y a fort à parier que dans moins de 20 ans la 2D aura quasiment disparu pour les nouvelles conceptions.
Tout ce fera avec la technique MDB de cotation en 3D et plus aucun plan 2D.
L'arrivée des milléniums et de la digit génération va accélérer le mouvement d'autant plus que les anciens (dont les babyboomers) partiront à la retraite.
Exit les vieux, avec autocrad comme cadeau de départ  et la vielle planche à dessiner qui sert à afficher les menus à la cantine     ;-)

Cordialement

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ok c'est tres clair merci

 

Bonjour,

Inclure la tolérance dans la 3D me laissent un peu perplexe ; Je comprends que cela ait ses avantages mais la tolérance n'est-elle pas dépendante de la précision de la machine ou de l'outil qui usinera la pièce ? Auquel cas, si la machine diffère, la tolérance diffèrera avec. Et dans 20 ans, pour reprendre ton exemple, @Zozo_mp, il y a fort à parier que la précision des usinages sera très largement accrue, voire avec une tolérance zéro.

Je dirais que tout dépend si l'on veut afficher la marge d'erreur acceptable pour que la pièce soit viable ou indiquer la plage de variation que risque d'avoir la pièce en sortie d'usine.

Cdt

En faite perso je fais les deux.... d'ou ma question. Pour des pièces qui seront produites sur imprimante 3D, je l'ai inclue directement dans le 3D car c'est un step qui est transmis.

Pour ce qui est des pièces en usinage conventionnel, effectivement, je penchais pour un dessin "cote pour cote" PUIS seulement tolérance sur la mise en plan.

La question reste ouverte...

 

En accord avec notre ami @ Zozo 

Question pourquoi créer des côtes dans la mise en plan

puisque normalement toutes les réf de la mise en plan sont issus des pièces ou assemblage

Et toutes les mises en plan sont en théorie et pratique dépendantes des 3 D

@+;-)

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Bonjour gt22

Si je souhaite conserver une pièce avec des côtations précises et n'ajouter les marges d'erreur que sur les plans, n'y a-t-il pas un moyen de dissocier les tolérances MEP des côtations 3D ?

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A ma connaissance 

c’est du 3 D à la mise en plan

mais rien empêche de créer des côtes dans la mise en plan avec tolérance ou pas 

et ces cotes resteront inopérantes dans le 3D

apres tout dépend  aussi

pour quel type de piece

meca / tôlerie / tuyauterie / cons soudé/etc

et La taille , la matière de ces dites pièces  

voir ce lien entre autre

 

https://www.usinenouvelle.com/article/le-tolerancement-en-quete-d-efficacite.N39237

@+

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@gt22: Je n'ai hélas pas accès à l'intégralité de l'article mais je pense avoir saisi en substance le message :)

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Bonjour jojo4008

Cela mérite discussion pour plusieurs raisons (c'est en tout cas mon point de vue)

pour ce qui est du print 3D ce n'est pas parce que l'on doit générer du STEP qu'il faudrait mettre les tolérances par avance.
D'ailleurs, le STEP n'est déjà plus de la conception mais quasiment de la fab. De plus le respect des tolérances et surtout la répétabilité des tolérances est très aléatoire en print3D et dépend beaucoup de la technique (poudre ou fil). En technique poudre, c'est le 0.1 mm et encore pas partout et la répétabilité est entre 0.3 et plutôt 0.5 sur des distances courtes.

2° s'il existe des tolérances et les normes dont la cotation GPS -que bien peu maîtrisent d'ailleurs- ce n'est pas pour se faire plaisir, mais c'est parce que cela répond à un besoin mécanique précis.

3° la précision coûte cher car entre faire un trou dans une plaque l'alu avec une fraise Clarkson c'est 0.05 mm (un simple foret en réalésage vous garantit selon le diamètre entre 0,05 et 0.07mm, et pour plus de précisions, c'est la tête à aléser (en dehors des CNC).

4° la précision nécessite d'avoir un service de métrologie tempéré avec des pièces stabilisées en température.

J'ai vu trop de plan avec des cotes 0.05 pour des passages de vis ou comme dans l'aviation 0.05 pour des passages de boutons poussoir pour ne citer que cela.

Pour en revenir à la discussion, à faut-il tolérancer dans le plan 3D je dis « oui » mais intelligemment.

Je mets un tolérancement général à 0.5 mm ou 2mm selon la taille et le mode de Fab et des tolérances spécifiques lorsque c'est nécessaire (typiquement la très célèbre H7et son copain g6 ). D'ailleurs, il serait vain de mettre des tolérances alors que les chaînes de cotes ne seraient pas maîtrisées.

Tout dépend si l'on des assemblages de mécanique de précision typiquement des arbres avec roulement et engrenages dans tous les sens et des contraintes thermiques ou de pression ou si l'on fabrique des brouettes ou même du mécano-soudé.

Quant à penser que la précision des machines devenant tellement exceptionnelle que l'on a la cote (pour citer @Sylk précision des usinages sera très largement accrue, voire avec une tolérance zéro.)  et bien c'est une illusion. Car même avec les CNC actuelles le coût horaire d'une machine est élevé, car il faut préparer les programmes en amont et la métrologie révèle quand même des écarts.

Donc, le débat me paraît être plutôt sur les print3D ou lorsque l'on veut de la précision, il faut faire de l'usinage en reprise.

Donc, le plan n'est que le reflet de ce que l'on veut faire in fine, mais sans rien oublier de la finalité, ni des contraintes d'usinage en fonction du matos de l’atelier ou du sous-traitant.

Cordialement

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