Le mieux est de t’en fabriquer un vite fait.
Et tu nous fais une vidéo de présentation du résultat avec le chien bien sûr
Il y a le vent des globes
Joli jeux de mot mais depuis quand la Vendée est en Bretagne?
Fais gaffe le breton est susceptible enfin il est breton quoi
Bonjour à tous,
La réponse de ChatGPT à @Scofield à propos du mouvement de la balle après la sortie du tube est sommaire mais acceptable : 20 m est bien l’ordre de grandeur de la portée pour une vitesse initiale de 14 m/s et un angle de départ de 45°. La puissance pneumatique évaluée est plus grossière et moins intéressante…
Quant à la simulation Excel et une vitesse d’éjection de 312 m/s, on est dans le domaine d’une arme à feu.
La difficulté essentielle du lanceur de balles est l’estimation de la vitesse que peut atteindre la balle lors de son parcours dans le tube.
Le débit d’air du réservoir vers le tube dépend de la pression amont, mais aussi de la forme et de la section du passage dans la vanne, de la longueur du tuyau… Grosse influence également du temps d’ouverture de la vanne , durée pendant laquelle la section de passage varie de 0 à sa valeur maxi, avec pour conséquence un débit d’air en progression relativement lente.
L’autre aspect du problème est l’accroissement de la pression dans le tube, qui elle-même dépend du mouvement de la balle (masse, section), du jeu et du frottement balle/tube. Et pourquoi pas de la résistance de l’air.
La longueur du tube aura également une influence, en lien avec le débit : inutile de mettre une grande longueur si le réservoir ne peut pas assumer le débit.
J’ai tenté une simulation avec des données qui me semblent réalistes, sur des bases physiques : écoulement d’air à travers un orifice et PFD appliqué à la balle. Quelques résultats sont dans le doc joint.
En gros: vitesse de sortie de 17 m/s et portée de 27 m.
Quelle confiance accorder à une simulation de ce type ? a mon avis, aucune.
Le pb est de savoir si elle est un bon reflet de la réalité, ce qui ne sera validé qu’après fabrication d’un proto et essais.
A défaut de garantir les résultats, il est possible de dégager l’influence de certains paramètres.
En particulier la vanne : dans les mêmes conditions de simulation, en faisant seulement passer le temps d’ouverture de 0.1 s à 0.05 s, la vitesse d’éjection augmente de 17 à 22.8 m/s.
Il faut trouver une vanne à ouverture type « coup de poing »…
LanceurBalles.docx (155,4 Ko)
Depuis qu’on voit le drapeau Breton partout en France
vrai, autant pour moi
Concernant le baballator, ne pas oublier qu’une ba-balle ce n’est pas du plomb ; ça rebondit et garde son inertie plus longtemps. Un angle de tir élevé fera rebondir la balle plus haut mais moins loin, un angle à 45° sera optimal pour augmenter la portée avec une vitesse moindre mais la balle risque de finir derrière la clôture, un angle trop bas risque d’éborgner le toutou.
Non, le « Gwen ha du » est universelle et se retrouve partout dans le monde vive le « Breizh Power » !!!
Certain raconte même que les 1ère photos sur la lune ont été refaites en studio.
L’image orignal, sans aucun doute, montrait un Gwen ha du!
« Baballator » je prends! Pas trop de risque de ce côté le but c’est de tiré à un angle de 30) max pour que le chien l’attrape au 1er ou 2ème rebond max , au passage de ma fusée à 4 pattes.
Le « Baballator » doit servir à faire sauter un obstacle en lg.
Si le chien pouse bien et saute correctement on récompense.
Et la vitesse du Baballator aide à donner de la vitesse en amont puisque le chien va vite comprendre qu’il faut qu’il pousse pour attraper rapidement la baballe.
Le terrain est de la pelouse donc rebond très amoindri. Et oui en Bretagne la pelouse reste verte!
Merci @m_blt cela me conforte dans le choix de réservoir (suffisamment important) et également dans les distances estimé au pifomètre 20-30-40m max avec pression de 4 à 10 bars maxi (probablement 4-8 bars maxi)
Pour l’ouverture rapide de la vanne j’hésitait à tenter une vanne aliexpress pas cher (électrovanne à air ou eau à 10 bar max), mais aucun temps d’ouverture indiqué et peu probable d’avoir quelques chose d’aussi rapide que 0.1s!
Autre solution, vanne manuel avec un vérin pneu alimenté par un piquage sur la cuve et déclenchement du vérin piloté par télécommande radio.
Et comme indiqué reste plus qu’à me lancer pour achat et fabrication!
Les « collègues » de boulot imposé par la direction , ne sont pas vraiment des collègues cher M. SAOUT!
Pour la raquette, j’y penserais quand je serait allongé sur ma chaise longue avec une bière à regarder mon chien sauter!
Et le but c’est que le lanceur soit caché (non visible) contrairement à une raquette dans la main!
Un axe motorisé et un détecteur de mouvement, et la nuit tu peux même faire fuir les intrus. Faut juste calibrer assez haut pour pas buter le chat ou un hérisson.
Hypothèses:
Dans le canon, détente adiabatique jusqu’à la sortie du canon de la balle.
On connaît P1 V1 et V2 (V2=V1+Volume de la chambre du canon laquelle est
fonction du diamètre de la balle et de la longueur du canon)
La détente est adiabatique
donc P2=P1(V/V2)^gamma
Puis W=(P2 V2-P1 V1)/(1-gamma)=0.5mV^2
Ce qui donne en sortie de canon V de la balle 220m/s pour une longueur
de canon de 0.6m
Une autre estimation à la louche, c’est Pression constante dans le canon=8b
F=SP=maccélération
à accélération constante on connaît la durée du lancé: longueur du
canon=0.5acct^2
Et la vitesse en sortie =acc*t=240m/s
Après la balle n’est soumise qu’à son poids et à la
trainée=0.5rhoSCxV^2=0.00113*V^2
Avec un Cx de 0.55 dixit l’IA.
Après il faut procéder par pas de temps
m*accélération=Trainée+Poids et m(V(t+dt)-V(t))=F ce qui te permet de
déterminer V(t+dt) en fonction de V(t) et de F lui même fonction de
V(t). Et connaissant tous les V(t) tu peux déduire les coordonnées de la
balle par Position(t+dt)-Position(t)=V(t) et tu arrêtes l’itération
quand la Hauteur de la Position=0…
A cette échelle c’est du « Breizh Zèle » !
Excellente!!!
Bonjour,
10 jours plus tard, le projet est peut-être déjà emporté par le vent…
Pour répondre à la demande initiale, j’ai écrit une macro Excel qui permet de simuler l’aspect physique du lanceur de balles.
Il suffit de copier les deux fichiers (xlsm et pdf) dans un même dossier, et d’ouvrir le classeur Excel. Un clic sur le bouton avec image et la macro s’exécute. En principe…
Je n’ai encore rien trouvé pour simuler le chien…
LanceurBalles.zip (686,5 Ko)
Non c’est toujours d’actualité, j’attends mes quelques achats pour me lancer dans la fabrication.
Et je ne manquerais pas de faire un retour ici et de choisir la solution la plus réaliste.
Merci @m_blt pour ta proposition que je vais étudier de ce pas.
Edit: top la macro pour une réponse complète, c’est une réponse complète!
Petite question, à quoi fait référence le volume mort du tube (une chambre vide ou s’accumule l’aire avant de pousser la balle?)
Faut-il obligatoirement en mettre un?
J’imaginais mettre la vanne en sortie de bouteille grâce à un adaptateur M16x1 et G3/4", puis en sortie de vanne directement le canon avec 3/4" G puis cône jusqu’au Ø de la balle et canon droit.
je vois que cela change beaucoup la portée suivant le temps d’ouverture de la vanne (+ longue ouverture ne veut pas dire + grande distance)
la longueur du canin (bon à savoir, je ferais en sorte de pouvoir lui mettre des rallonges pour le test!)
Et bien sûr suivant le volume mort (d’où la question!)
Du point de vue de la simulation, l’une des lois de comportement exprime la relation entre pression et volume :
p(t) V(t) = p0 V0
qui permet de calculer p(t) = P0 V0 / V(t)
Au premier pas de calcul, le seul volume V(t) connu est V0. Si V0 est nul, il y a une division par 0 qui fait planter le calcul. Il aurait été facile de contourner le problème par un test, avec une expression différente lors de ce premier pas : p(t) = p0.
Mais comme c’est souvent le cas : pas de garde-fous…
Et puis dans la vraie vie, il existe nécessairement un volume mort à l’arrière de la balle, aussi faible soit-il (tuyau, cône envisagé en fond du tube…). En bleu sur l’illustration ci-dessous.
Même s’il y a sans doute intérêt à réduire V0 pour une montée en pression plus rapide.
Les deux paramètres temps d’ouverture et longueur du tube sont liés dans la recherche d’une vitesse d’éjection optimale. Une démarche possible consiste à simuler avec un tube long (3000 mm), pour constater que la vitesse passe par un maximum, puis décroît.
C’est la position de la balle à cette valeur maxi de la vitesse qui détermine la longueur optimale du tube. Au delà, l’alimentation par l’air du réservoir ne suit plus…
Résultat : tube d’environ 2000 mm avec les autres paramètres par défaut !
Grande vitesse certes, mais avec une chute de pression dans le réservoir de près de 1.5 bar. L’autonomie du réservoir sera de deux lancers, un troisième faible, et retour à la pompe…
Tout cela avec toujours la question de la validité de la simulation et de ses paramètres…